Née à Blackhealth, une petite ville située au sud-est de Londres, les projets de Mary Quant n’avaient d’abord rien à voir avec la mode. J’ai étudié pour devenir enseignant au Goldsmiths College. Là, elle a rencontré son partenaire et futur mari, Alexander Plunket Greene.
Dans les années 50, il commence à s’intéresser à la mode et se forme au design. Il ouvre sa première boutique en 1959, El Bazaar, située sur King’s Road, dans le quartier londonien de Chelsea. Ses créations transgressives, très audacieuses pour l’époque, font sensation. Elle proposait des vêtements colorés qui échappaient à l’austérité et au formalisme qui prévalaient alors.
Bientôt, il a cessé de vendre les vêtements des autres pour créer ses propres vêtements, toujours avec un point très personnel. Son objectif était que les femmes aient la liberté de mouvement, elle s’est souvent inspirée des costumes de danse ou des vêtements pour enfants pour ses créations. L’une de ses grandes étapes a été de populariser l’utilisation de la minijupe.
Les jeunes femmes britanniques ont voulu porter leurs audacieuses robes courtes associées à des collants colorés, leurs minijupes ou chasubles comme un hymne à la liberté. Mais Mary Quant n’a pas seulement révolutionné la mode urbaine européenne, elle est également devenue très populaire aux États-Unis. L’une de ses aspirations étant de démocratiser la mode, il en est venu à créer une ligne abordable afin que ses créations soient à la portée de toutes les couches sociales.
En 1966, sa contribution à la mode a été reconnue en lui accordant le titre d’Officier de l’Ordre de l’Empire britannique. Une reconnaissance qu’elle a bien sûr récupérée en portant l’une de ses minijupes caractéristiques.